Voyage, voyage...

Nous avions pris la route. Sans raison. Juste pour voyager, se lâcher un peu. Un matin, on se levai et on se disait: "Tiens, j'irai bien là-bas", peu importe si c'était à l'opposé, on y allait. On dormait sur le bord de la route dans la voiture, ou bien à la belle étoile dans des coins tranquilles. S'il faisait froid, on se serrait l'un contre l'autre, s'il faisait chaud, on se mettait carrément en sous-vêtements. Mais on s'en foutait. On était libre. Sauf que... à rouler dans des coins paumés pour éviter les embouteillages, la panne d'essence arriva car, pas de stations. Alors notre belle voiture sans toit nous lâcha à l'entrée d'une forêt. Il nous fallait un téléphone pour faire venir une dépaneuse. On avait laissé nos portables pour ne pas être dérangés. Mais où trouver un téléphone dans une forêt? Remplis d'espoir, on traversa le bois et on arriva à un camping. Un petit camping en plein milieu d'une clairière. De la civilisation, donc, peut-être des téléphones. On se mit alors en quête de trouver quelqu'un pouvant nous renseigner.

Bien que nous ayons trouvé un camping, il me parêssais bien loûche, tendis qu'elle était tout simplement soulagée d'avpir trouver de la civilisation en plein milieu d'une forêt paumée. Soit, ma fois. Nous allâmes à l'acceuil mais.. personne. Nous frappâmes aux portes des mobil-homes, secouâmes mes tantes, retournâmes le camping en vain. Cela-dot, il y avait un vieille homme qui apparement vennait ici depuis 40 ans. Celui ci nous proposa de rester jusqu'à ce que le grand directeur fait sa tournée hebdomadaire.Car oui, celui-ci passait à son camping chaque semaine pour faire tourné un téléphone à la con. Je failli craquer et me transformé pour me barré loin de se trou perdu. Electre me fit signe de me calmé et de réservé un emplacement pour la semaine. Nous allions sûrrement passer du bon temps.

Personne... Complètement désert... Enfin, il y avait bien quelque chose. Un vieux grabattaire à moitié sourd qui était habitué du camping. Il nous conseilla d'attendre le directeur qui se ramènera avec un téléphone car ici, il n'y en avait évidemment pas. Seiki avait l'air plus qu'énervé. Je n'étais pas convaincue ni rassurée mais au point où nous en étions... Je lui demanda par un petit geste doux de se calmer et lui demanda de réserver un mplacement pour une semaine. Pendant ce temps, je retournai à la voiture chercher nos affaires. Je traversai de nouveau cette forêt, mais seule. J'étais beaucoup moins rassurée. Je marchais vite. Je ne voulais pas m'attarder. J'arrivai à la voiture. Je pris nos sacs et fis demi-tour. La forêt était de plus en plus sombre. Soudain, j'entendis des bruits. Des sortes de cris primaires. Des bêtes... Les bruits se rapprochèrent. J'avais peur. Je me mis à courir, mais quelque chose me sauta dessus et m'écrasa contre le sol sans que je ne puisse faire quoique se soit. Dans ma chutte, je poussai un cri strident, espérant que Seiki m'entende.

Tendis que je questionnais le vieux, j'entendis un crit stridant venant de la forêt. Ca ne pouvait être qu'Electre ! Je changea de forme non sans étant angoissé et vola à rescousse de ma belle. Elle se débattai sous une énorme masse velue et sombre. Je grogna et fis fuire la bête. Electre grimpa sur mon dos légèrement, je dis bien légèrement traumatisée à vie. Je me sentais coupable de ne pas l'avoir accompagnée. J'aurais dû être près d'elle pour la protégée.
Le vieux voyant une créature volante dans le camping cru qu'il était fou. En tout cas il en avait l'apparance.
Nous nous installâmes dans un mobil-home tout mignon -si on peut appeler une vielle batisse pleine de toiles d'areignée, de fiantes, de rats et autres adorables choses, mignonne- et confortable. Cela-dit il y avait une très belle vue sur la mer qui n'a absolument rien à faire ici. Soit ! C'est somère mais l'amour survivra à toute épreuve !

Il arriva sous sa forme de dragon et fit fuir la chose qui me maintenait au sol. Je tremblais comme pas possible. Je passai fragilement mes bras autour de son cou et montai sur son dos. Une fois de retour au camping, il me demanda si j'allai bien. Je lui répondit que j'avais surtout eu très peur. Il ne me le dit pas mais je voyais bien qu'il se sentait coupable. Mais c'était plutôt de ma faute. Je le suivais sans rien dire jusqu'à l'emplacement qu'il avait choisi. Le vieux était tellement choqué qu'il ne nous disait plus rien et nous laissa tranquille. On entra dans un vieux mobil-home. C'était sale... Je ferais le ménage un peu plus tard. Il déposa les sacs dans un coin et vérifia que nous avions l'eau et l'électricité. Je le regardai, toujours en silence. Il s'arrêta et se tourna vers moi. Je relevai la tête:

- Excuse-moi de t'avoir entraîné là-dedans. Excuse-moi d'être partie seule. Exc...

Sans que je ne m'en rende compte, il était près de moi, une main sur ma taille, et m'embrassa d'une façon réconfortante. Je me mis sur la pointe des pieds et c'est à ce moment que je ressentis une atroce douleur dans la cheville. Celle ci me fit plier le pied et du coup, tomber à terre.

Durant notre baiser, sa cheville se torda et Electre tomba à terre. Elle tenait sa cheville et gémissait de douleur.

- Que s'est-il passer ?! Lui demadais-je.

- C'était toute à l'heure... J'ai fait une chute alors que la bête me pourchassait..

Je ne pouvais pas la laisser seule pour aller chercher des secours, après ce qu'il venait de se passer.
Je lui fis une sorte d'atèlle avec du bois et un de mes tee-shirt.